Nées il y a une quarantaine d’années au Québec, les coopératives funéraires sont des nouvelles formes d’entreprises de pompes funèbres. Elles ont commencé à voir le jour dans plusieurs villes de France comme Nantes, Bordeaux, Rennes, et bientôt Angers, Nancy, Dijon, Valence et Strasbourg. Au cœur de leurs préoccupations : le développement durable, la transparence et la juste information envers les familles, pour des funérailles éthiques et écologiques, à des prix justes.
Valentine Ruff est membre de l’association « Maintenant, l’Après… », qui pilote le projet de coopérative sur la ville de Strasbourg. Pour elle, il est important de revoir la manière dont on aménage les cimetières : « Je comprends qu’on aille de moins en moins dans les cimetières, ce ne sont plus des lieux de mémoire, de partage, et c’est peut-être justement parce qu’ils deviennent moches. »
Avec les membres de l’association, elle a organisé des visites pour permettre au plus grand nombre de mieux connaître les différentes installations, et redonner l’envie de s’y rendre : « On a eu un succès fou, on a même été un peu débordés d’ailleurs », précise-t-elle.